Comment négocier son taux horaire en intérim ?
Savez-vous qu’il est possible que vous négociiez votre taux horaire lorsque vous êtes sollicité ou retenu pour un poste en intérim ? Très peu de personnes ont conscience de cette réalité et ceux qui l’ignorent en souffrent au quotidien. Dès votre invite pour assurer un intérim, lors de votre entretien, vous pouvez négocier un léger/complet réaménagement de vos heures de travail selon votre convenance. Cela semble peu évident, mais vous pouvez réussir à gagner ce poste et le réaménagement de votre taux horaire, l’essentiel est de savoir s’y prendre. Pour cela, prenez patience d’introduire votre requête au bon moment et dans la meilleure courtoisie.
Plan de l'article
Introduire sa requête de réaménagement horaire au bon moment
Le plus important dans une négociation consiste à ne jamais s’éloigner de l’objectif (besoin) du recruteur. Ainsi, il est possible pour chaque demandeur d’emploi de demander à réorganiser un peu son temps de travail en tenant compte de certains timings. Pour formuler une telle requête, vous devez vous baser sur les attentes de votre recruteur pour étudier son degré de flexibilité. Si vous êtes en entretien avec une agence de recrutement comme Fiderim, prenez votre temps pour examiner les résultats attendus.
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Ensuite, démontrez la politique à mettre en place pour les atteindre facilement et mettez votre interlocuteur en confiance. Une fois ces étapes réussies, vous pouvez maintenant aborder vos impératifs. Toutefois, veillez à entamer votre négociation de taux horaire de façon intelligente et avec une grande subtilité. Aujourd’hui, les employeurs sont à la recherche de salariés intellectuellement assis. Quel que soit ce que vous voulez, dites-le-lui en toute simplicité et ensemble, vous trouverez un accord.
Utiliser la question des RTT pour libérer certains de ses après-midis
Vous êtes un père/mère de famille qui aimerait bien prendre un après-midi de temps à autre pour rester avec vos enfants ou pour d’autres raisons. Ainsi, vous cherchez à jouer sur l’indulgence de votre futur employeur. Comment pouvez-vous procéder et réussir ce pari ? Attention, ce n’est pas parce que l’entretien se passe bien que vous deviez vous fier à un accord verbal, cela ne vaut rien. S’il est prévu dans votre contrat de travail que la présence du salarié est de 9-18 h, vous pouvez vous exposer à une faute.
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Évidemment, si votre employeur est procédurier, il peut décider de pinailler sur les horaires. Cette question doit être traitée de façon intelligente et subtile. Inspirez-vous des questions RTT pour contourner cette préoccupation sans trop exposer votre vie privée. Ainsi, demandez si les horaires peuvent être morcelé, si possible, les délais adéquats pour les positionner. Si vous êtes un cadre, vous pouvez même vous renseigner sur la gestion des heures supplémentaires. Sont-elles récupérables ? Le salarié est-il habilité à les placer ? Ne posez ces questions qu’à la phase finale de votre recrutement.
Miser sur le travail à temps partiel ou le télétravail
La négociation devient plus éprouvante quand vous souhaitez travailler à temps partiel. Les recruteurs apprécient moins cette approche. Pour un réaménagement d’un 4/5ème, il est nécessaire de prouver votre implication et efficacité avant d’aborder le sujet. En revanche, si vous voulez un 3/5ème ou un véritable mi-temps, l’idéal est d’en parler très tôt. Évitez de le faire à l’entrée ou trop tard, cherchez le juste milieu et bon.
Au cas où votre recruteur adhérait à votre demande, veillez à l’introduction des clauses dans votre contrat de travail. N’oubliez pas d’y mentionner que vous pouvez revenir à plein temps en cas de besoin. Enfin le télétravail est une option envisageable, mais informez-vous correctement sur les modalités d’application.