Ok boomer : qui sont les boomers ?
L’expression “OK boomer” a fait le tour du web et du monde entier. Mais que signifie vraiment cette expression ? Et peut-on résumer la traduction de cette expression à un simple “vieux con” ? On vous en dit plus sur cette expression pour le moins stigmatisante, mais on ne peut plus parlante en termes de phénomène sociétal.
Plan de l'article
- D’où vient l’expression “OK boomer” ?
- OK boomer : une expression utilisée à toutes les sauces
- Qui sont les boomers ?
- De quoi accuse-t-on les boomers ?
- Tous les boomers sont ils responsables ?
- Deux types de Boomers
- Boomers et Millenials : le fossé se creuse
- En 2021, peut-on en vouloir à toute personne de plus de 60 ans ?
- L’expression OK Boomer : le salaire de la peur
- Envisager demain malgré tout
- Qu’est-ce que la lutte des générations ?
- Les valeurs communes plutôt que la guerre intestine
- Collaborer ensemble pour tirer le meilleur des boomers
- Ok Boomer : le reflet d’une incompréhension à guérir
D’où vient l’expression “OK boomer” ?
Cette expression a été pour la première fois entendue fin 2019 lors d’une intervention de la députée Chloë Swarbrick (Green Party, équivalent d’un parti écologiste), en Nouvelle-Zélande.
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La jeune députée, âgée de 25 ans au moment des faits et de son intervention, était en train de s’exprimer au sujet des décisions politiques à court terme de ses aînés, qui auraient eu des conséquences désastreuses et auraient fait des dégâts au niveau de l’ensemble de la société et de l’environnement, que ce soit à l’échelle locale ou globale.
Un collègue interrompt alors Chloë Swarbrick, qui, sans se démonter, assène ce fameux “OK, boomer” avant de reprendre son intervention et son propos. La scène et l’expression ont depuis fait le tour d’Internet, finissant sur une traduction pour le moins expéditive : “Tais-toi, vieux con“.
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OK boomer : une expression utilisée à toutes les sauces
Malheureusement, la magie d’internet ayant opéré, l’expression est devenue un mème et a fait le tour du monde, pour être reprise et utilisée dans n’importe quel contexte qui pourrait prêter à la cinglante réponse.
D’aucuns se seraient inquiétés – et parmi eux Audrey Dufeu Schubert, députée LREM – des conséquences d’une telle portée. L’expression, sortie de son contexte, pouvait ainsi prêter à confusion et alimenter des tensions, de la haine, du ressentiment, au détriment d’un vivre-ensemble entre générations déjà fragilisé par une situation globale tendue.
Âgisme, racisme, discrimination… Les termes auraient été prononcés pour décrire cette réplique cinglante à l’intention d’une personne de plus de 60 ans, portant sur elle le poids du fardeau des décisions politiques prises entre les années 60 et les années 90.
De manière générale, l’expression Ok Boomer a été utilisée durant quelques mois pour faire taire quelqu’un dont on souhaite invalider le propos. La crédibilité accordée à l’interlocuteur est alors réduite à néant, amenant un sentiment d’humiliation et une fin de non-recevoir. Une expression sans appel et tout à fait à l’image du ressentiment de toute une génération envers ses aïeux… qui auraient certes eu la vie plus “cool” et bien éloignée des problématiques actuelles.
Qui sont les boomers ?
Nous sommes tous passés par les livres d’histoire, qui nous ont passé en revue le boom (en anglais : explosion) des naissances suivant les 2 grandes guerres. Ce terme fait référence à toute personne âgée de plus de 60 ans, ce qui en France équivaut à plus de 32 % de la population.
Et la génération des boomers s’en prend plein, sans ménagement. La théorie du non-soin de la planète et de l’inconscience de toute une génération vivant sur un renouveau et sur une nouvelle vague d’insouciance a alors vu le jour. Ceci a même pu donner lieu à des tensions entre les générations, s’apparentant même parfois à une forme de discrimination.
Si l’on fait le calcul, la classe d’âge qui correspond aux boomers comprend tous les bébés nés entre 1945 et 1960, dans une période où la joie de vivre semblait être revenue après le choc de deux guerres mondiales sanglantes et traumatisantes pour les nations impliquées.
Une génération fustigée pour un ensemble de raisons
Les boomers sont fustigés pour tout un tas de raisons qui peuvent sembler incohérentes pour les uns et valables pour d’autres. On peut ainsi dédouaner ou accuser toute une génération de bébés nés entre 1945 et 1960, sur des sujets aussi vastes que :
- Un pouvoir d’achat de riche retraité
- Un consumérisme aveugle
- Un libertarisme tombé à l’eau et jugé hypocrite (mai 68)
- Un jeunisme sans limite
- Une attitude représentée par les idoles de toute une génération
- Une inconséquence dans les décisions politiques prises à court terme
La liste serait longue à établir mais aurait d’ores et déjà eu de fâcheuses conséquences. On note les dégâts perpétrés sur la planète face à la folle course à l’exploitation et à la production mais aussi et surtout toute une attitude insouciante qui aurait fait atteindre le point de non-retour dans l’exploitation des ressources, dans la manière de consommer et de produire.
De quoi accuse-t-on les boomers ?
Pour être clair et précis, les boomers sont accusés d’avoir consommé sans modération et sans anticiper les conséquences de leurs décisions. La députée en question, Chloë Swarbrick, étant du parti Vert (écologiste), on se pose dès lors la question de la préservation de la planète, des ressources, de la biodiversité…
Ceci engendre directement, 60 ans plus tard, les dégâts que l’on connaît et la fragilisation de toute une planète qui pourtant appartient à chaque citoyen du monde, de manière souveraine. Mais telle n’est pas la conception de tout un chacun. Taxés d’égoïsme, les boomers sont-ils tous responsables de la crise mondiale actuelle ?
Ecologie, consumérisme, capitalisme
Les boomers sont accusés d’avoir aveuglément versé dans le consumérisme et dit oui à toute forme de “progrès” :
- Constructions et bétonnage à outrance
- Manque de préservation de la biodiversité
- Politique globales irrespectueuses des capacités locales
- Mondialisation sans fin
- Non-respect du vivant, avec l’utilisation massive des pesticides
- Consumérisme globalisé et capitalisme à outrance
- Course à la civilisation thermo-industrielle
- Inconséquence de l’entrée dans l’ère du pétrole et du plastique
- Utilisation des mers et des océans comme des dépotoirs géants
- Développement de l’industrie nucléaire au mépris de la nature
- Une planète qui souffre des émissions globales de CO2
- Développement sans fin des infrastructures
- Etc.
Les jeunes générations d’aujourd’hui sont en droit d’être en colère, oui, mais d’une colère saine qui pousse à l’action et qui ne paralyse pas de peur.
Tous les boomers sont ils responsables ?
Il serait tentant de stigmatiser une génération entière. Cela dit, élevons le propos et pensons la chose différemment. Oui chaque citoyen est responsable de ses actes. Mais au-dessus, il y a bel et bien le paysage politique et la classe politique existante et prioritaire sur la pensée.
Alors, peut-on mettre tous les boomers dans le même panier ? Ce serait là un manque cruel de jugeote. Si les boomers sont taxés d’égoïsme et les Millenials de fragilités… qui reste-t-il ? Balle au centre, ramenons et rendons à César ce qui lui revient.
Les décisions politiques reviennent aux acteurs et actrices politiques de cette nation, sur lesquels le pays compte. Les citoyens élisent ces acteurs politiques et comptent sur eux pour mettre en oeuvre leurs idéaux. Le job des boomers en politique n’était-il donc pas de responsabiliser tout citoyen dans la prise en compte d’un contexte global pour favoriser l’action locale ?
Face à une mondialisation bondissante et à un progrès infini dans un monde fini, la responsabilité première des politiques n’était-elle pas de déceler les limites du consumérisme à long terme ?
Deux types de Boomers
On les appelle aussi papys, mamies, seniors, vieux, retraités, personnes âgées… Les boomers sont l’ensemble des personnes catégorisées comme telles, mais elles appartiennent en réalité à deux types bien distincts de Boomers. On distingue ainsi la génération des baby-boomers, et la génération silencieuse.
Les baby-boomers
La définition d’une génération est un ensemble de personnes ayant environ le même âge à un instant t, et ayant traversé les mêmes événements historiques. Ces événements peuvent être d’ordre économique, politique, social ou même technologique.
Cela dit, la génération silencieuse et la génération des Baby boomers ne sont pas les mêmes. Les baby boomers, sont désormais aussi appelés les Papy boomers. Ils ont aujourd’hui en 2021 entre 50 et 75 ans et sont nés après la seconde guerre mondiale. Ces personnes ont eu 20 ans et ont célébré leurs jeunes années autour de 1960 et ont été marqués par l’arrivée de mai 68.
Les baby boomers sont aujourd’hui majoritairement à la retraite. Chaque année et depuis 2006, ils sont près de 700 000 à prendre leur retraite. Ayant travaillé dans un contexte de plein emploi, ils jouissent d’une retraite assez confortable, ce qui a le don d’énerver la génération des Millenials, révoltés face à autant de confort. En effet, la vie aujourd’hui ne représente pas les mêmes défis. En d’autres termes, ce sont les chanceux.
La génération silencieuse
La génération silencieuse, elle, se caractérise par des personnes nées dans les années 30, entre la Grande Dépression, et la Seconde Guerre Mondiale. Ces personnes âgées ont aujourd’hui plus de 75 ans, ce qui représente environ 5 millions de Français, contre 15 millions pour la génération des baby-boomers.
Cette génération est appelée silencieuse car ces personnes sont réputés pour avoir travaillé très dur toute leur vie, sans être vindicatif et sans revendiquer quoi que ce soit. Respectueux d’une certaine hiérarchie et d’une autorité, cette génération a du respect envers l’ordre établi et se sent loyale envers l’employeur et les institutions. C’est un peu l’ancienne génération, avec des idées et des codes en décalage total avec les nouvelles générations, plus caractérisées par leur force de révolte et de lutte.
Des valeurs différentes et cycliques
Les valeurs de ces deux générations de boomers sont radicalement opposées.
Ceux nés avant 1940 ont des valeurs d’engagement, d’altruisme, de fidélité, de tradition, de transmission, d’économie de famille et cèdent face à la résignation.
Ceux nés entre 1945 et 1964 ont plutôt des valeurs de liberté, de rupture, de changement, d’individualisation, d’hédonisme, de famille, d’amour, d’humour et envisagent différemment le rôle de la femme.
On note par ailleurs, que ce phénomène des générations est naturellement cyclique. À des valeurs de liberté succèdent des envies de retour à la tradition, etc. Ceci ne cesse de créer des tensions intergénérationnelles qui ne sont en fait que le reflet naturel du cycle des perceptions et des générations.
Aujourd’hui, on assiste à une rencontre entre les générations, qui enfin s’expriment à leur juste mesure. Les avis sont différents et donnent lieu à de vifs échanges, comme on l’a noté entre Chloë Swarbrick (25 ans en 2019) et son homologue “Boomer” de l’ancienne génération.
Boomers et Millenials : le fossé se creuse
Les Millenials, avec la crise du “OK Boomer”, ont pu renvoyer dans les roses ces seniors qui finalement n’ont rien demandé à personne. Non, on ne peut pas mettre tout un chacun dans le même panier.
Parce qu’il existait des initiatives locales qui étaient axées sur la préservation et l’écologie, et des groupuscules d’écologistes politiques qui se posaient déjà la question des limites du progrès technique et de la mondialisation à outrance.
Aujourd’hui, les jeunes générations, on peut le dire, en pâtissent. Manque de job, difficultés à être entendues, précarité, pouvoir d’achat en chute libre, crise du Covid et sacrifice de toute une génération de jeunes… qui auraient été les adultes de demain. Les pensants de demains. Les acteurs de demain, bien éloignés des consuméristes de l’ancien temps, “trop préoccupés à flirter dans les champs”.
Alors, oui, le fossé se creuse entre Boomers et Millenials, avec une incompréhension mutuelle et grandissante entre ces générations. Les Millenials voient dans les Boomers une perte d’argent, une obligation de soins pour une génération égoïste et une absence de retraite pour eux-mêmes et leurs enfants.
En 2021, peut-on en vouloir à toute personne de plus de 60 ans ?
Non ! Ne vous méprenez pas : le vivre-ensemble reste la valeur d’intégrité la plus importante. Et puisque l’on part dans le sentimentalisme, alors oui, il est important de redire que les solidarités doivent exister et que chaque être humain est arrivé pour jouer son rôle, quel qu’il soit, dans un équilibre ou un déséquilibre certain.
Le hic, c’est le constat d’une société qui ne s’est absolument pas préparée à accueillir les boomers. Que faire de cela ? La réponse est sans doute à aller chercher du côté de nos élus et de notre gouvernement.
L’expression OK Boomer : le salaire de la peur
On en vient donc au sujet le plus important de cet article : guidée par la peur, Chloë Swarbrick aurait réagi avec haine en fustigeant toute une génération.
Le constat est sans appel, les générations se clashent fort. Mais ceci n’est que le reflet d’une peur légitime. Dans quel monde laisse-t-on un enfant, aujourd’hui ? Peut-on même prétendre être un citoyen responsable en se lançant dans la procréation d’un être vivant alors même que la planète a déjà symboliquement dépassé son quota d’exploitation des ressources ?
Envisager demain malgré tout
Aujourd’hui, les Millenials (mais pas que) sont dans un désarroi compréhensible. La théorie de l’effondrement a pris racine, les dépressions sont latentes, la collapsologie heureuse peine à remonter le moral des troupes. Si les adeptes de la décroissance n’ont jamais été pris au sérieux, ne serait-il pas temps de les écouter, en avançant des arguments scientifiques sérieux ?
Les statistiques sont là, il n’y a qu’à consulter le CNRS et les divers chercheurs qui se penchent sérieusement sur la question du “développement durable”, une expression en soi très controversée.
Oui, demain peut être envisagé mais pas dans la lutte générationnelle que cette expression est venue mettre en lumière. C’est bel et bien dans la solidarité, dans le mea culpa et dans l’action locale à grande échelle, que les choses peuvent bouger.
Les jeunes générations, incarnées d’ailleurs par Greta Thunberg, souhaitent faire entendre leur voix à tout prix, pour sauver ce qui peut être sauvé, sans tomber dans les petites guerres de comptoirs et autres règlements de compte insensés.
Qu’est-ce que la lutte des générations ?
On parle alors de lutte générationnelle, au coeur de cette vaste crise entre boomers et Millenials, voire les plus jeunes, comme Greta Thunberg, égérie de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le buzz a été tel autour de l’expression “Ok Boomer” que certains se sont cru intéressants en mettant en avant des produits de marketing tels que T-shirts et autres objets arborant l’expression employée par Chloë Swarbrick.
Dans un vaste contexte d’inégalités économiques, global mais aussi local et propre à chaque pays concerné, les Boomers, qui ont plutôt terminé leur vie professionnelle, n’ont pas à craindre quoi que ce soit. L’avenir étant désormais entre mains de la nouvelle génération, celle-ci n’hésite pas à pousser un peu la chansonnette en alimentant la lutte générationnelle.
Mais cette lutte des générations a-t-elle vraiment lieu d’être ? Les générations à venir se poseront certainement d’autres questions : plutôt que d’être dans la lutte les uns contre les autres, ne serait-il pas plus judicieux d’engager une lutte les uns avec les autres contre un ennemi plus grand et invisible qui menace un avenir commun dans un bon vivre-ensemble ? La réponse se verra d’elle-même…
Les valeurs communes plutôt que la guerre intestine
Mais alors, quid des solutions pour demain, pour favoriser un vivre-ensemble serein et non des tensions dues à des inégalités inévitables ? Tout résidera dans la capacité des sociétés à favoriser le dialogue et à engager des valeurs de paix et d’altruisme.
Ceci ne pourra évidemment naître que dans un contexte de paix sociale ou alors de grande crise, qui peut unir toutes les générations entre elles… ou bien les diviser.
Le rôle des gouvernements est primordial au coeur d’une crise comme celle de la Covid-19. En divisant pour mieux régner, en protégeant une partie de la population et en sacrifiant l’autre, ou au contraire en faisant partir au front les uns et en délaissant les autres, rien de sain ne peut sortir d’une crise afin de favoriser le vivre-ensemble.
La solution se situe-t-elle alors dans la reprise de l’individualité face à des gouvernements perdus au coeur d’une crise mondiale ? Tout est encore à écrire et ce chapitre est en train de se jouer.
Collaborer ensemble pour tirer le meilleur des boomers
Les boomers n’ont pas fini leur temps ! Il leur reste un mot à dire et d’un point de vue sociétal, il est intéressant de tirer le meilleur parti de ces boomers, plutôt que de les stigmatiser éternellement.
Par les projets collaboratifs et solidaires, les générations peuvent se rassembler autour d’un projet commun. On note de belles initiatives communes qui peuvent rassembler :
- la défense de l’environnement
- les causes écologiques locales
- l’altruisme et les valeurs de solidarité
- le milieu associatif local
- la transmission de valeurs actuelles et non désuètes
- l’économie collaborative (covoiturage, partage, troc, etc.)
- favoriser le commerce et l’économie locale
- envisager de nouveaux modes de consommation
Toutes ces valeurs peuvent se décliner en projets collaboratifs qui peuvent unir plutôt que diviser, rapprocher plutôt qu’éloigner. Dans un vaste contexte de crise, on a plus que jamais besoin de prôner de telles valeurs afin de garder intact ce qui est le plus précieux au sein de l’espèce humaine : le coeur.
Ok Boomer : le reflet d’une incompréhension à guérir
Au-delà du côté très drôle voire grotesque de la plaisanterie sarcastique lancée par la députée néo-zélandaise sur fond de vraie revendication, l’incompréhension est bel et bien là. Les boomers, bien loin d’être des personnes que l’on veut faire passer pour irresponsables et bornées, sont aussi prêts à s’engager pour tenter de réparer ce qui a été détruit.
La planète peut-elle encore supporter des changements extrêmes de caps ? Bien sûr, si le cap va das la bonne direction c’est-à-dire celle du raisonnable et du sensé ! Ensemble, il est donné une formidable opportunité aux générations anciennes et futures. Former ensemble un avenir politiquement, économiquement, environnementalement, socialement sain, en pleine conscience des actes que chacun peut porter à son échelle.
Plaidoyer pour demain
À l’image de la fable du colibri, chacun peut donc faire sa part, sans pour autant dresser de barrières entre le générations. Le phénomène Ok Boomer aura été de courte durée mais aura marqué toute une période. C’est dans ce genre de crise représentative des rapports humains que l’on peut tirer toute la force de l’analyse et du changement.
Au cœur d’une grande incompréhension qui touche le monde entier mais aussi les familles à moindre échelle, reprendre les rênes du dialogue semble essentiel. Au niveau politique, il ne reste plus qu’à espérer que des phénomènes comme celui du buzz créé autour de la phrase prononcée par la députée néo-zélandaise ne se reproduise pas trop souvent.
Grâce au dialogue entre les générations, entre les classes sociales, entre les familles, entre parents, enfants et grands-parents, il est très certainement possible de ne pas s’arrêter à des idées reçues mais d’accéder à une prise de conscience généreuse, altruiste et commune, afin de tirer le meilleur parti d’une crise.